jeudi 7 janvier 2010

Giant Trance TEST

Giant Trance


(23/07/2006)

C’est à l’occasion du BretagneNet (séjour VTT de 3 jours organisé par VTTnet - ndlr) que les Etablissements Guedard de Rennes nous ont fourni un Giant Trance 2 pour un essai.

Ce vélo est équipé du système Maestro, le nouveau système de suspension inventé par Giant et qui fait suite au système NRS.

Le modèle que nous avons pu essayer pendant 120 km sur les sentiers bretons était un taille M. Il est particulièrement adapté aux gabarits 1,70 -1,85 m, mais l’une des testeuses n’ayant pas la taille requise, cela ne l’a pas empeché de l’essayer.

Au premier abord, ce Trance un vélo "aérien", un cadre -simple avec un petit renfort près de la tige de selle, la suspension est concentrée près du pédalier et du bras oscillant. Notre modèle est d’un noir sobre avec la fourche rouge. Son look simple et épuré va à l’encontre de certains modèles au design plus torturé.

Sans revenir entièrement sur les longues explications -fournies par Giant VTT, l’on pourra dire que le système Maestro est le système VPP « maison », sensé et l’on va revenir dessus , absorber les chocs et limiter le pompage.

Pour plus d informations technique , je ne saurai vous conseiller de lire les explications plus complètes sur le site GIANT

Voici l’équipement standard d’un Trance 2 qui entre dans la catégorie Marathon.

Spécificités techniques :

- Cadre : Trance Marathon, suspension Maestro™, 100mm, AlluxX 6061 butted, FluidForm

- Tailles : XS/14,5 - S/16 - M/18 - L/20 - XL/22 Poids 12,68 kg

- Fourche : ROCK SHOX Reba SL, ressort air, débattement 100mm, hydraulique Motion Control, rebond ajustable

- Amortisseur : FOX Float R, 6.5"X1.5", ProPedal, rebond ajustable, 40x6/22,2x6

- Pédalier : RACE FACE Evolve XC, 44x32x22, X-Type Chaîne SHIMANO HG 53, 9 vitesses

- Jeu de direction : FSA Orbit Z, 1"1/8

- Cintre : RACE FACE Evolve XC, 635mm, relevé 25mm, Ø25,4

- Potence : RACE FACE Evolve XC, 6°, Ø25,4

- Freins (av. ar. : HAYES HFX 9 XC, disques 6" (av. & ar.)

- Roue (av. ar.) : Moyeux DT Swiss Cerit Disc, 28 trous, disque/ Jantes MAVIC XM 317 disc, adaptateur valve Presta

- Pneus (av. ar.) : HUTCHINSON Bulldog Airlight, 26x2.1, tringle souple, 66tpi

- Derailleur av. : SHIMANO Deore XT, dual pull, collier bas Ø34,9

- Dérailleur ar. : SHIMANO Deore XT, 9 vitesses, grande chape

- Manettes : SHIMANO Deore LX

- Cassette : SRAM PG970, 9 vitesses, 11-34

- Selle : WTB Rocket V

- Tige de selle : RACE FACE Evolve XC, Ø30,9, 350mm

Notre vélo était équipé de la fàçon suivante légèrement différente

- Fourche : MARZOCCHI BOMBER MX PRO SL ( de test )

- Potence : WORLD FORCE 90mm en alu fraisé.

4 testeurs ont pu essayer ce vélo. Voici leur impressions :

Rv - 43 ans , Specialized m4 fsr 99, un quintal bien senti !

« Quand on passe d’un Specialized de 99 à un Trance de 2006 , on fait un bond dans le temps. Lorsque je suis monté dessus, j’ai eu tout de suite une impression d’aisance, position plutot assez relevée (notre vélo d essai était equipé d une potence très courte et d’un cintre plutot large), et dès les premiers coups de pédales, une sensation de légèreté.

Sur les premiers chemins, déjà les qualités ressortent, pas de vibrations, pas de sautillement, super confortable, aucune sensation de pompage et pourtant, vu de derrière, la suspension bouge...comme quoi elle absorbe particulièrement bien les petits chocs.

Sur les premieres difficultés, le vélo est trés stable, il offre un très bon rendement, la relance est très aisée. On passe les difficultés sans aucun problème, les grosses, les racines, les pierres, on ne s’en préoccuppe meme pas, de toute fàçons çà passe où l’on veut, on dirige la roue avant et le reste suit dans la facilité, il est fini le temps où l’on se battait pour conserver la bonne trajetoire.

Dans les descentes, la seule limite que je lui ai trouvé c’est la mienne, il est largement plus performant que moi et je suis très loin d’avoir trouvé les limites du confort et de l efficacité. Les km passent en douceur et en efficacité.

Coté équipement, mention spéciale aux dérailleurs inversés que j’apprécie particulièrement, à l’amortisseur Fox qui fait son travail sans qu’on s’en préoccuppe et aux freins Hayes que je n ai pas pu prendre en défaut. Petite remarque, la fourche Marzochi MX pro sl de test montée sur notre vtt, un pur bonheur, mais comme j’ai déjà un MX comp Eta... le rendre sera un supplice »

Mes +++
- la suspension
- la stabilité, le confort
- les dérailleurs inversés
- la beauté du pédalier

Mes ---
- la position de l’amortisseur et son manque de protection ( il semble exister des versions avec un sorte de sabot ou une pièce qui est prévue à cet endroit)
- les gaines de frein que je trouve trop longues et qui auraient vite tendance à se coincer voire à s’arracher (J’ai personnelement mis un collier Rilsan pour éviter qu’elles ne se promènent de trop)
- l’absence de protection du cadre au niveau des passages de gaines
- devoir le rendre... !

Prop’s 32 ans - Specialized stumpjumper 2005 - le meilleur vttiste du groupe

« Belle finition pour le cadre et les bielettes du système à point de pivot virtuel montées sur de gros roulements. Le cadre est bien slooping avec un centre de gravité très bas. La potence n’est pas d’origine, et bien que d’une finition douteuse(ndlr : juste en alu fraisée dans la masse, il appelle celà douteux...), sa longueur (90mm) est idéale.

J’aime bien la fourche, une marzo MX Pro SL, avec son réglage de compression sur 5 positions.

Elle demande pas mal de temps de rodage par contre. En montée on peut appuyer tout ce que l’on veut sur les pédales, la suspension ne s’enfonce pas d’un poil... Sauf en cas de choc bien sûr ! En danseuse ça pompe un peu, mais c’est le cas de quasiment tous les TS et il faut adapter sa façon de pédaler, s’obliger à rester assis le plus longtemps possible. Un réglage de pro pedal manque un peu.

Mis à part ces détails, en fait voilà un vélo nerveux et bien efficace en montée technique. En descente, qu’elle soit rapide ou raide, la stabilité est exemplaire ! Beaucoup plus que mon stumpjumper ayant pourtant plus de débattement. Du coup, à défaut d’être aussi ludique et puissant que le stump’, cela donne un très bon vélo de marathon, très à l’aise sur les terrains sur lesquels nous avons roulé, et avec un bon potentiel pour les gros rouleurs en montagne. Efficace et sans fioritures ».

Mes +++

- absence de pompage en montée assis,
- nervosité,
- stabilité en descente,
- cadre garanti 5 ans.

Mes ---

- commandes de dérailleur arrière inversées,
- passage de gaine de frein archaïque sur la fourche,
- nécessite une protection sous le tube diagonal sous peine de détruire la rotule d’amortisseur.

Et pour finir Karine et Manu, nos Chouchou et Loulou ,...

« De l’age de pierre à l’électronique !!!! Un nouveau monde s’ouvre à nous

Et oui nous avons l’espace d’un WE délaissé nos chers vélos tout rigide Decathlon (serie 510) qui aujourd’hui sont vraiment en passe de devenir des collectors et mériteraient meme de figurer dans un musée .

Alors que dire lorsqu’est arrivé notre tour d’essayer le Trance de chez Giant ? Premiere impression, qu’elle belle ligne, sobre mais élegante.

Me voila sur la selle, et frayeur même apres avoir baissé la selle au maximum, mes pointes des pieds touchent à peine le sol (précision je suis plutôt petit gabarit, 1m63). Malgré tout je décide quand même de continuer car sur ce velo le cadre est vraiment trés compact et offre une position tres agréable. Me voila partie et quel plaisir d’avoir un vélo tout suspendu de cette qualité, l’occasion de découvrir de nouvelles sensations, les vraies joies du VTT, d’ailleurs les suspensions sont tellement efficaces que même dans les chemins cabossés nous avions l’impression d’être sur la route !

Que du bonheur, c’est vraiment un vélo qui donne envie d’aller faire du VTT tous les dimanches (c’est décidé je vais changer de vtt !)" ( ndlr : elle aussi a vu la lumière ! )

*un gars*

Mes +++
- la souplesse de la suspension
- la position

Mes ---
- quel est le con qui a inversé les poignées de vitesse ....

*une fille*

Mes +++
- sa ligne
- son cote rassurant, il passe partout
- ses suspensions
- ses freins

Mes ---
- l’inversion des vitesses qui demande un certain temps pour s’adapter (d’ailleurs je ne me suis jamais habituée).

Conclusions

Ce qui nous a fait craquer ?? la beauté du pédalier . Ce qui nous a surpris ?? la largeur du cintre. Ce qui nous a déplu ? le manque de protection de la tête d’amortisseur, le dérailleur inversé.

Pour 2000 euros, Giant a réussi à faire un vélo qui sait, et plaire à des vttistes de haut niveau, autant qu’à des quasi débutants.

Facile à prendre en main, il inspire immédiatement confiance, sobre, simple, efficace, en plus il est beau...que demander de plus ?

Plus : le site GIANT

Thank’s : aux établissements Guedard - 13 BD bd beaumont -35000 RENNES, qui nous ont permis de faire ce test.


Lapierre X-160 LTX
- Débattement 160mm AVT / ARR
- Poids 14.5 Kg
- Prix 293.50 € le Kg soit 3 449 € la bête.

Miam miam : suspensions, stabilité, rapport poids/débattement, facilité de pilotage, finition et équipement général.

Pas glop : Freinage trop ON/OFF

Pour qui, pour quoi ? Pour tous les vététistes de montagne qui veulent un VTT d’enduro qui monte bien, qui ait du répondant en relance et qui permette de mettre le feu aux poudres en descente. Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec un vtt, qui recherchent polyvalence et efficacité ou qui débutent en enduro et en free ride.

Le Lapierre X160 LTX


(5/12/2006)

La marque Française LAPIERRE présentait il y a quelques années un vélo qui suscita bien des commentaires. Le X-Control était un tout suspendu disposant d’une suspension arriére « maison » de type point de pivot virtuel, articulée autour d’une curieuse plaque de carbone et ne pompant quasiment pas.

Le succés fut immédiat, ce qui permit à la marque de développer toute une gamme, du pur produit de XC à des machines d’Enduro (les Xride), sur la base de ce systême.

Autre pavé dans la mare, l’intégration dans l’équipe du constructeur, d’un collaborateur de renom en la personne du multi world champ’ de DH, Nico Vouilloz himself. Le résultat de cette collaboration fut l’adjonction d’une gamme de VTT typés freeride et descente, stickés Vprocess (la marque de Vouilloz), les Blue (voir le test sur ce site), Red et Black.

(GIF)Quel ne fut pas la surprise en constatant en 2005 que Lapierre retirait de son catalogue ses Xcontrol alors en pleine gloire, pour les remplacer par des modéles entiérement nouveaux mais reprenant, en l’améliorant, le principe de la suspension maison et prenant le nom de Xcontrol FPS 100.

L’année suivante, se fut au tour des modéles enduros de la marque, les Xride, de disparaître et d’être remplacés au catalogue, par les FPS 130, équipé de l’adaptation de la suspension FPS au grands débattements.

La boucle fut bouclée lors du ROC’ 2005 avec une 1ere présentation à la presse des FPS 160 et FPS 230 DH, des machines portant la griffe Vprocess et remplaçant les Blue, Red et Black et équipés eux aussi du systéme FPS2.

C’est donc une gamme compléte, entièrement construite sur la base de la suspension FPS2, que Lapierre présentait à l’Alpe D’Huez en juillet (voir article), allant du vtt de randonnée à la machine à traquer les chronos sur les pistes de descente. VTTnet était présent lors de cette présentation et nous en avons profité pour repartir avec un LTX 160 dans nos bagages pour une bonne session testing.

LES CONDITIONS DU TEST

Forcément avec une telle machine, il eut été ridicule de quitter les lieux et de partir dans la Beauce...Nous avons donc profité du DhNet, le summer camp de VTTnet, organisé cette année pendant 3 jours à l’Alpe d’Huez, pour vérifier le caractère de l’engin.

La station de l’Alpe d’Huez est à classer dans les spots « exigeants » pour une station d’été. Terrain cassant, grosses dénivellées et longues descentes. Il faut justifier d’un bagage technique correct pour prétendre y rider sans transformer la session en grosse galère. D’ailleurs lors de notre test, nous avons eu le droit à une évacuation d’un de nos participants en hélico !

A l’issue de cette session, nous avons confié ce Lapierre aux bons soins de nos « Gre’s », des pilotes habitués à la montagne, de préférence sans remontés mécaniques, qui ont pris en charge l’engin pour le faire rouler sur les reliefs autours de Grenoble. Idéal pour vérifier si le 160 sait aussi monter.

Cotés pilotes, nous avons là aussi mélangé les genres, allant du pur montagnard, à l’amateur éclairé. Ainsi le X160 est passé entre les mains de :

Bruno, dit « Brup ». Localisation Grenoble. Machine habituelle Specialized Enduro. Bruno est un animal étrange, ni freerider, ni crosseur, en fait un mélange des deux, un vététiste des montagnes dans le plus pur style originel. Pour lui la descente n’est valable que si on y accéde en pédalant.

Emmanuel dit « Man’ ». Localisation Grenoble. Machine habituelle Yeti ASX. Man’ aime 2 choses, la photo et la « trace ». L’hiver sur des ski, l’été sur un vtt. Le technique est son crédo, la montagne sa partition.

Dominique dit « Carbone ». Localisation Nancy. Machine habituelle YETI ASR-Sl. Vététiste expérimenté, Dom’ aime le beau matos, les biéres artisanales et les jolies femmes. C’est un hédoniste exigeant. Son terrain de jeu habituel n’est pas la montagne, idéal donc pour vérifier si ce X160 se met à la portée de tout le monde.

Thomas dit « Tom » (ou « Toto » mais il a horreur de cela). Machine habituelle Rocky Mountain ET-SX. C’est un voyageur. De retour d’un long voyage en Nouvelle Zélande qu’il a traversé à pied, en canoé et en vtt, il adore le technique. Plus c’est dur plus il aime. Et si il ne passe pas, il recommence. Encore et encore...

EXAMEN STATIQUE

Prenons un LAPIERRE 160 et observons la bête. Avec sa robe claire, son triangle avant classique mais bodybuildé et le bras oscillant de très belle facture, le 160 LTX a une bonne tête. Rien à voir avec certaines machines qui se donnent des airs de vtt de descente. On est là dans les lignes fluides et en n’y prêtant pas attention, on pourrait presque voir un X-control « standard ». Tous nos testeurs ont apprécié le look général de l’engin qui offre pour cette année une déco sobre et discréte. Sérieux et moins tapageur que les collections précédentes. On aime.

Approchons nous pour nous livrer à un examen plus approfondi. La peinture a l’air résistante et les soudures respirent la santé. Le bras oscillant semble costaud et toute la chaîne cinématique du nouveau systéme EVO2 est montée sur de bons gros roulements étanches. On a affaire ici à un système à point de pivot virtuel avec une cinématique très originale made-in-Lapierre, associée au très bon amortisseur Fox RP3.

Coté équipements, c’est cohérent. Shimano se taille la part du lion niveau transmission avec un panachage LX/XT. A noter que le dérailleur arrière est de type inversé. On aime ou on déteste(ndlr : la version de série est équipé finalement d’un dérailleur classique). Les roues sont des Mavic Crossmax SX et sont couplées via des disques de 180mm à des freins Formula ORO. La suspension est assurée par un amortisseur Fox Float RP23 tandis que c’est la marque au Renard qui équipe aussi notre machine d’essai coté fourche. Il est à noter, sur ce composant précis, que la version définitive 2007 sera équipée d’une Rock Shox Lyric U-Turn. Tout cela offre un bon débattement de 160mm à l’avant et à l’arrière. Et pour finir, un excellent saupoudrage de composants divers de bonne facture (Ritchey, Easton, LP) complète un tableau assez flatteur, qui permet au 160 d’afficher un très beau 14.5Kg sur la balance.

Avec un look nerveux et tendu, une finition et des équipements de qualité, on a très envie d’emmener la machine visiter les singles qui peuplent l’Alpe d’Huez. Azimut la cote 3000, il est temps de passer aux travaux pratiques et aux choses sérieuses !

Sur le terrain...

On se répète, mais l’Alpe d’Huez est un remarquable spot pour tester ce genre de vtt. Multiplicité des terrains, grosses déniv’ et déclivité du même acabit. On trouve du ludique mais aussi beaucoup de technique et du cassant à souhait. Pas de répit pour les pilotes et les machines. Ca tombe bien, on a un LAPIERRE à torturer.

Tous les testeurs ont trouvé que la position sur le vtt était bonne. On est relevé, un poil sur l’arrière, typique d’un vtt d’enduro. La prise en main est donc facile et pour peu que l’on s’habitue aux vitesses Shimano inversées, on est vite comme à la maison.

En terrain « calme », plat ou montée, ce Lapierre a surpris nos testeurs par son poids, bien contenu pour le programme de l’engin. De plus, le systéme de suspension est réellement efficace et le X160 est denué de tout effet parasite sur la suspension arriére. Du coup les relances sont assez franches et les montées se font facilement pour peu que l’on reste assis sur la selle. L’engin ne rechigne donc pas à emmener son pilote en haut, au départ de la descente ultime.

Car c’est bien là que l’on attend ce genre de machine : en descente. Et dans ce compartiment du jeu, on lui en a fait bouffer. Pistes permanentes de descente, dont celle de la coupe de France, chemins techniques où tout se négocie au ralenti, singles ludiques et rapides en forêts et enchaînement de lacets bien « trash » accrochés à flanc de montagne, sans oublier la célébre descente de la Mégavalanche avec son départ sur le glacier. Et à ces petits jeux, le Bourguignon sait y faire...les suspensions sont absolument remarquables. Associé à un cadre rigoureux et bien dessiné, le X160 se préte bien à l’exercice. Il est très sain et on a plaisir à le balancer d’un relevé à l’autre. Et s’il est vif dans le joueur, il reste très stable et sécurisant dans le rapide, même si l’avant reste un poil léger à engager. Bref un très très bon compromis qui apporte du plaisir de pilotage, même si on est pas un cador du vtt en montagne.

Seul petit bémol, le freinage. Les Formula Oro sont de véritables pitbulls. Ils mordent sur les disques de 180 sans les lâcher. Puissant, mais très on-off. Cet aspect en a dérouté certains qui ont trouvé que ce freinage binaire pouvait gâcher un peu le plaisir du pilotage. Reste qu’avec un peu de réglage, il semble que tout aille mieux rapidement.

Une autre observation a été apportée lors de notre testing : dans le très pentu, la fourche a montré ses limites en plongeant trop. Mais on ne retiendra pas ce point car notre machine de test était équipée d’une fourche Fox alors que c’est la Rock Shox Lyric U-Turn qui équipe le modèle série.

Autour d’une bonne mousse...

Bon, il est temps de faire le bilan. On se met en terrasse et on débrieffe. Et le Lapierre X-160 LTX recueille une belle moisson de louanges. Clairement c’est un excellent vtt taillé pour la montagne. La rigueur et la qualité de ses suspensions en font une machine ludique et sécurisante en descente, confortable, même en zone très cassante, très facile à prendre en main même sans grand bagage technique. Les débutant vont adorer, tandis que les expérimentés vont se régaler. Le systéme EVO2 fait merveille dés que la pente s’inverse et le poids de 14.4Kg pour 160mm de débattement est exceptionnel et n’est pas pour rien dans les bonnes capacités de grimpeur du Lapierre.

Cadre rigoureux et bien fini, très bon équipement, c’est donc encore une fois un très bon spad que Lapierre propose, un excellent vtt d’enduro, un choix presque idéal pour qui habite en montagne. IL ne manque finalement à ce VTT que le petit supplément d’âme qu’ont parfois d’autres machines, moins simples à prendre en main et à piloter mais pleine de caractére. Mais finalement est-ce que c’est ce que la majorité des pilotes demande ? Le X-160 est le genre d’achat dont on est rarement déçu. Un futur best seller assurément.

Ce Lapierre semble donc promis à une belle carriére et prouve, qu’à Dijon, on sait faire aussi de trés bons vélos de montagne. Vprocess oblige...